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OEUVRES
BIOGRAPHIE
VIDEOS |

" Les jaunes #1 2019 "
21 x 29,7 cm
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"Black friday 2019 "
50 x 65 cm
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" Vagabonds 2019 "
24 x 35 cm
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" Suite rouge 2019 "
105 x 145 cm
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" See the sea #3 2019 "
80 x 120 cm
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" Master chef 2019 "
38 x 56 cm
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"Comme des frères #1 2019 "
65 x 50 cm
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" Le piège 2019 "
25 x 25 cm |

" Wake up ! 2019 "
120 x 80 cm
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" Vagabonde #1 2019 "
120 x 80 cm |

" See the sea #2 2019 "
120 x 80 cm
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" See the sea #1 2019 "
120 x 80 cm
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Née au Havre en 1958.
En 1982, elle est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure
des Arts Appliqués et des Métiers d’Art (ENSAAMA).
L’IMMENSE MARQUETERIE DU RÉEL (EXTRAIT)
Caroline Veith, aujourd’hui,
développe une manière tout à fait singulière de mettre en
relation divers aspects du monde. Certaines œuvres, de
petite taille en général, mettent en scène des rencontres
entre deux ou trois personnages, d’autres, de plus grande
taille, mettent en scène des personnages plus nombreux.
Dans les deux cas, chacun est proche de l’autre et semble
pourtant vivre dans un monde où il est seul.
Ici, tout passe par le papier,
surtout lorsque, traversé de lumière en étant devenu
papier-calque, il offre la possibilité de déployer des
strates qui sinon resteraient invisibles. La puissance du
papier tient à ce qu’il peut résister à tout, au temps
long de l’histoire, comme au temps court et violent des
gestes humains. Car le papier, on peut et on doit le
gratter, le creuser, le plier, le tordre, le déplier, on
doit tout faire afin de libérer le souffle dont il est le
dépositaire. Le papier est le vêtement du rêve.
Un nouveau travail sur
papier-calque donne à ses œuvres une ampleur inédite. Là,
le plus souvent, pas de couleur, mais un réseau de lignes
d’épaisseurs variées, d’encres différentes, signalant des
fonctions diverses : former un visage, indiquer une
direction, engendrer une fleur, découper une main,
recouvrir un souvenir, dessiner un fragment de carte,
extirper un détail de la mémoire, en noyer un autre dans
une tache sombre, soulever un bras articulé, contraindre
une force à se tenir tranquille, saturer l’espace,
connecter une arme à un bout d’espoir, ouvrir une route,
faire basculer une montagne, ensevelir la douleur.
À travers un jeu de surfaces « invisibles » sur
lesquelles habitent les divers éléments qui composent
l’oeuvre, Caroline Veith fait de son trait le vecteur d’un
trouble. C’est lui qui confère à sa création une puissance
proprement magique.
JEAN-LOUIS POITEVIN
ÉCRIVAIN,CRITIQUE D’ART.
« Les dessins de Caroline Veith sont dans un entre-deux, en un lieu étrange où abstraction et figuration, art savant et expression populaire, street art et dessin sur le motif, sérieux et caricature, avant-garde et régression, perspective et planéité…se rencontrent et s’hybrident. Quelque peu moqueuse, l’artiste se pose en observatrice critique et amusée de notre humanité, de la jungle humaine. Elle procède en mettant en relation des aspects de notre monde qui n’auraient, sans elle, aucune chance de se rencontrer. Stratification, juxtaposition et interpénétration des formes sont les opérations élémentaires qui lui permettent de reconstruire un espace saturé dans lequel la proximité physique est synonyme d’isolement mental et psychique. Son trait se mue alors en scalpel acéré, disséquant nos habitudes, gestes et travers, suscitant chez le spectateur un trouble qui l’oblige à s’interroger sur son identité, sur ses comportements ».
Texte de Louis Doucet
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PARCOURS |
2018
Il est temps…, Orangerie, Cachan
Tribu 323, Galerie Claire Corcia, Paris 75003
Ddessin Paris, Salon du dessin contemporain, Galerie Claire Corcia
Lausanne Art Fair, Suisse, Galerie Claire Corcia
Dessins Cahier #1 Espace d’art Chaillioux, Fresnes
Salon Réalités Nouvelles, Paris
ETR Balistic Impressions, Sceaux
Centre Hospitalier Paul Guiraud, Villejuif
2017
Incognito, Galerie Claire Corcia, Paris 75003
2016
Prix Arts Hebdo Médias, Salon Réalités Nouvelles, Paris
Dreamers, Galerie Claire Corcia, Paris 75003
Biennale d’art contemporain, Cachan
2015
Jungle, Galerie Claire Corcia, Paris 75003
2014
Automatic, nouvel accrochage, Galerie Claire Corcia, Paris
75003
2013
Foire ART O’CLOCK, Cnit La Défense
Exposition « Automatic », Galerie Claire Corcia
- PARIS 75003
Réalités Nouvelles
Journée de l'estampe contemporaine-Paris
Triennale de l'estampe contemporaine -Toulouse
-Estampadura
2012
Exposition « Folie douce », Galerie Claire
Corcia - PARIS 75003
2011
Exposition Galerie Œil du Huit – PARIS 75009 (Lauréate
2010).
Mairie du Vème arrondissement – PARIS – Journée de la femme
Carré des Coignard – NOGENT SUR MARNE
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012
Journée de l’Estampe Contemporaine – 75006 PARIS
Parution ARTENSION N°106 « Au secours ! Le dessin
revient »
Parution « Les Nouvelles de l’Estampe » N°235
2010
Sélection pour l’Artothèque « Pôle Art » – GAP
05000.
Biennale d’Art Contemporain – NOGENT SUR MARNE 94130
(Premier Prix Peinture)
Atelier Portes Ouvertes, Chemins d’Art – CACHAN 94230.
« L’Art est Ludique » - Biennale de CACHAN 94240
2eme Nuit de l’Estampe – Place Saint-Sulpice – PARIS 75006
Ombre et Lumière – Centre des Amandiers – PARIS 75020
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012
2009
Sélection pour « La Gravure Originale », 40ème
anniversaire – PARIS 75006
F.A.E. Galerie l’Atelier – 92100 BOULOGNE – Revue Art
Scènes N°21
Galerie Anne CROS – PEZENAS 34120
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012
« L’Art me livre de l’Aventure ». Bibliothèque
Municipale de FRESNES 94260.
2008
MAC 2000, Manifestation d’Art Contemporain
Salon d’Art Contemporain de MONTROUGE 92120
Exposition « Prises de Têtes » - Orangerie de
CACHAN 94230
Biennale de CACHAN 94230
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012
Parution BIBLE ART SINGULIER N° 2.
2007
Salon d’Art Contemporain de MONTROUGE 92120
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012.
2006
MAC 2000, Manifestation d’Art Contemporain
Exposition personnelle, Animathèque de SCEAUX 92330
« Réalités et Utopies des Paysages » - Biennale
de CACHAN 94230
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012.
2005
MAC 2000, Manifestation d’Art Contemporain
« Rencontre Improvisible » avec l’EDIM –
Orangerie de CACHAN 94230
Salon Réalités Nouvelles – PARIS 75012
Parution Revue Art Scènes N° 17
Exposition personnelle, Artothèque « Plain’Art »
CACHAN 94230
2004
Lauréate du Prix Artistique de l’ENS de CACHAN
(Acquisition de l’œuvre par la Ville).
Exposition personnelle – Galerie MOBO, PARIS 75014.
2003
Exposition personnelle :
Galerie du Théâtre – CACHAN 94230.
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EXPOSITIONS |
DREAMERS
« Créer, partager, rêver, disparaître
et désobéir à l’organisation du monde en
marche. » - Caroline Veith,
septembre 2016
Une multitude de personnages
désarticulés envahissent l’espace. Rouges, noirs,
démantibulés, schématiques, ils occupent l’œuvre
frénétiquement. Car le chaos règne. Tel est le portrait de
ces êtres qui luttent, en quête d’espoir. Empoignades,
rébellion, insoumission. Comment survivre ? Ces
gestes et postures offensifs parlent d’une fable humaine
désorientée. Quel ordre prévaut dans cette jungle
inhumaine ?
« Les œuvres de Caroline
Veith nous renvoient à la « jungle » de Calais.
C’est un dessein, pas une illustration ; plutôt
l’expression d’une détermination, d’un désir inachevé. Le
rêve éveillé d’une traversée avec sa dose d’utopie, de
mystère et d’angoisse. Celle d’un cheminement, jalonné par
les regards hallucinés, curieux et tourmentés des
personnages qui en composent le dessin, le fil
d’Arianne. « C’est l’idée du mouvement qui
nous relie à la liberté », dit Caroline
Veith. Il y a 30 ans, elle a choisi
le trait pour s’exprimer et, bien souvent, en faire
jaillir sa colère face à l’injustice et l’oppression. « Ce
sont toujours les mêmes préoccupations qui
m’animent : l’air du temps, la comédie
humaine. » Et le chaos du monde n’a pas fini
de permettre à l’artiste de transcender ses sentiments par
le dessin, la couleur, l’ironie et l’humour, l’ensemble
mis au service d’une œuvre en action. » Véronique
Godé, Arts Hebdo Médias, octobre 2016.
« J’aime les outils du dessin. J’utilise le papier
calque pour son aspect translucide et la possibilité de
travailler la matière des deux côtés. C’est comme si vous
glissiez sur la glace. Dans mon processus de travail, je
ne suis pas en train d’illustrer une histoire, j’en
invente une : je démarre toujours à vide avec la
plume, à l’encre de Chine, comme si je déroulais un fil. A
ce moment-là, j’ai le sentiment d’être dans l’abstraction,
comme si je construisais au trait, très fin, un
labyrinthe. Petit à petit, je découpe, je colle, je
détruis, ça se creuse, c’est comme des strates reliées par
la mémoire, je me laisse emporter. » Caroline
Veith utilise aussi des pastels gras et des pigments
acryliques, plus rarement les feutres. « Le rouge
représente le “fil rouge” de ce que nous sommes, nos
humeurs, nos états d’âme, mais aussi le mouvement, la
respiration, la vie, le cœur battant et le sang qui
circule dans notre corps tout simplement. Cette couleur se
déroule comme un fil de ma pensée immédiate pour relier,
construire l’œuvre ; elle peut aussi colorier mes
personnages. Vient alors plus ou moins se glisser comme un
décor rassurant ou inquiétant le végétal – luxuriant
ou abîmé – et sa gamme de verts. Le bleu appartient à
la même famille “nature” qui m’entoure : l’extérieur,
le ciel, l’eau, élément fluide et à double langage. »
LIBERTÉ DE CRÉATION, LIBERTÉ D’EXPRESSION - Printemps 2015
Les géographies s’entrecroisent
comme les idées nouvelles, et dans le mouvement accéléré
de cette « mondialisation » des cultures, un vent de
liberté continue malgré tout de souffler.
Au cœur de l’hiver 2015, nos veilleurs de nuit ont été
assassinés.
Ils symbolisent pour toujours les valeurs d’une démocratie
possible, où chacun, dans le respect de l’autre, pense
librement.
C’est cette liberté intérieure que je tente d’approcher par
mes dessins, mes gravures.
Le Vieux Monde est derrière nous, et par la création, les
frontières de l’obscurantisme semblent s’estomper.
C’est peut-être cela, collectivement, par le regard décalé
des artistes, qui nous permet au fond de nous-mêmes de
croire en un monde meilleur.
Petite utopie dans la grande
utopie, est-ce encore possible ?
Caroline VEITH
JUNGLE
Caroline Veith rêve d’un univers aquatique, solaire et
harmonieux où la nature s’épanouit, où les algues vertes
lumineuses, presque phosphorescentes reprennent leurs
droits, où il est bon déambuler librement, tel un retour
idyllique aux origines, apaisant et rassurant.
Or une multitude de personnages désarticulés envahissent
l’espace. Rouges, démantibulés, schématiques, ils
envahissent l’œuvre de façon inquiétante. Qui sont-ils ?
Pourquoi troublent-ils ce désir d’osmose avec la nature ?
Haletantes, bouche ouverte, dents apparentes, des tribus
cannibales surgissent.
Cette foule bruyante, bigarrée trouble l’atmosphère
contemplative rêvée par l’artiste. L’agressivité des dents
acérées, des gestes offensifs parlent d’une réalité
insoutenable. Quel ordre prévaut dans cette jungle inhumaine
?
AUTOMATIC
Caroline VEITH nous transporte au coeur d’un univers
"mécanique", peuplé d'êtres affairés, saisis dans
l'effervescence d'un monde imprévisible. Dans cette jungle
urbaine, chaque être est pris dans une course folle, absurde
ou drôle. Pourvu que chacun puisse exister... solitaire ou
heurté par les autres, est-ce seulement possible ? Tout
flotte sur des plans labyrinthiques où l'artiste tente de
dérouler le fil de l'existence, armée de grands calques
assemblés. Grand ordre et petit désordre rivalisent. Quelle
en sera l'issue ? |
PARUTIONS |
ARTENSION N°106 « Au secours ! Le dessin
revient »
« Les Nouvelles de l’Estampe » N°235.
Enrichissement 2010 à la B N F.
« L’immense marqueterie du réel » - Jean-Louis
POITEVIN - www.TK-21.com
« Les jungles et autres désordres ordonnés de Caroline
Veith » – Catherine CAZALÉ – Tatourag.com
« Caroline Veith (expo) » –Bénédicte Philippe –
sortir.telerama.fr/ (janvier 2011).
« Regard Critique » Jean-Louis Poitevin - Critique
d’art - Salon de la Jeune Peinture 1995. |
VIDÉO |
News Art Today TV Caroline Veith "Automatic" à la galerie Claire Corcia |
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